Contre la loi de la jungle

Quand la force prime le droit, c’est la loi la plus barbare qui entre en action. En 1991, George Bush (père) en déclarant la guerre à l’Irak, avait promis de ramener le pays au Moyen-Age. Depuis lors, la deuxième guerre de 2003 sur la base d’un mensonge, la guerre en Lybie qui a fait la part belle aux terroristes et a permis la guerre du Mali en 2012 et le refus d’une solution politique et pacifique en Palestine ont créé les conditions de la situation actuelle. Souvenons nous aussi, que les USA ont aidé les Talibans à accéder au pouvoir en Afghanistan au nom de leur lutte contre le communisme. Nous ne faisons pas la guerre aux Barbares mais à une forme de fascisme qui est la conséquence de la politique occidentale depuis des décennies. On a ouvert les portes de l’enfer et on est étonné de voir sortir des diables ! Quand on méprise la vie humaine on commet des horreurs : pour les uns, ce sont des décapitations filmées et publiées et pour les autres ce sont des enfants qu’on tue sur une plage de Gaza ! Décapitation Quelle est la solution ? Tout le monde la connaît : il faut une véritable gouvernance mondiale, un statut de l’être humain garanti sur la base de la déclaration universelle des droits de l’homme, une justice internationale devant laquelle toute personne compromise, quelque soit son rang et sa nationalité puisse être déférée, la guerre des Etats doit être totalement interdite, les seules opérations armées possibles doivent l’être avec le consentement et le contrôle des nations unies… Et évidemment seule cette gouvernance pourra faire face à l’immense danger environnemental que court notre planète. En bref, il ne sert à rien de s’enfler comme une grenouille pour dénoncer un crime, fut-il horrible, alors qu’il y en a tant, il faut organiser la fin des crimes et c’est évidemment autre chose.

Un an de prison ferme pour la députée Sylvie Andrieux !

La cour d’appel n’a pas été tendre pour la députée, exclue du parti socialiste après sa condamnation en première instance. Le mardi 23 septembre 2014, les juges ont rendu leur verdict et sont allés au-delà des réquisitions de l’avocat général en la condamnant à 4 ans de prison dont 3 avec sursis, 100.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité. On se souvient que l’affaire portait sur des détournements de subventions ou plutôt des subventions accordées à des associations bidons sur le territoire de sa circonscription, alors qu’elle était vice-présidente du Conseil régional. Elle a été accusée d’avoir arrosé des gens qui assuraient en retour sa réélection dans le secteur. Et c’est dans ce secteur (mairie du 7ème secteur de Marseille) qu’à cause de l’incurie de la droite et de la gauche réunies dans une sordide pantalonnade, le fasciste Ravier a été élu, lors des dernières municipales, avec seulement un tiers des voix (un tiers pour la gauche et un troisième tiers pour la droite, sans compter les abstentions à près de 45%).
Selon son avocat, Sylvie Andrieux va tenter de gagner encore un peu de temps par un pourvoi en cassation. Maître Gaëtan di Marino espère repousser ainsi l’échéance de quelques mois, voire une année ou plus, délai pendant lequel elle pourra continuer à siéger à l’Assemblée nationale.